Chez Globe Cleaner, Thierry Bias met le développement durable au cœur de la propreté

Aujourd’hui nous rencontrons Thierry Bias, directeur de GLOBE CLEANER, la première entreprise du secteur de la propreté d’Ile-de-France à recevoir l’Ecolabel. Après un début de carrière chez Danone puis General Motors et Opel, Thierry Bias a co-fondé Globe Cleaner pour répondre aux exigences des entreprises en matière de nettoyage.

Comment est né Globe Cleaner ?

J’avais depuis longtemps l’envie d’être indépendant. Le secteur de la propreté a retenu mon attention car, bien que prisé, il était néanmoins facile d’accès. Avec mon associé, nous nous sommes donc formés au métier, avant de nous lancer dans cette aventure entrepreneuriale en 2010. Il y a eu des hauts et des bas, comme toujours, et depuis 2018, je suis seul aux commandes de Globe Cleaner.

Quelle est la force de Globe Cleaner ?

L’ADN de notre société c’est la qualité des prestations délivrées, la réactivité et la proximité. Et s’est ajouté à cela une fibre développement durable. Présente dès le début du projet mais qui s’est affinée au fil du temps.

Il faut préciser que, dans le secteur de la propreté, nous sommes confrontés à beaucoup d’aléas. Il faut savoir être réactif, prévoir la rentabilité des chantiers et gérer les plannings de manière optimale. Notre structure puise sa force dans les relations humaines qu’elle développe auprès de sa clientèle et de ses prestataires. 

En quoi vos produits s’inscrivent-ils dans une démarche de développement durable ?

Nous fabriquons nous-même nos produits à partir d’un procédé électrochimique à base d’eau et de chlorure de sodium, à l’aide de matériel fourni par la société Cleanéa. Ce procédé permet d’obtenir des produits de qualité, non toxiques, également utilisés dans les hôpitaux et en milieu agro-alimentaire pour éviter la prolifération de bactéries. Les avantages sont multiples. Il n’y aucun pictogramme de dangerosité sur tous ces produits qui s’inscrivent dans les normes EN14 476 et ont été testé en laboratoire APEX. Ils répondent à la norme HACCP (apte au contact alimentaire). Dès lors que nous avons réalisé notre prestation il ne reste que de l’eau qui s’évapore et du sel qui reste sur le chiffon microfibre. 

Il n’y donc aucun danger pour l’environnement ni pour la santé humaine. Ce qui pour moi, en tant que chef d’entreprise, est important puisque j’ai la responsabilité de la santé de mes collaborateurs.

Nous mettons aussi en place un système de consigne pour amener les produits chez nos clients (bidons pleins / bidons vides) ; nous n’avons donc plus déchet plastique. Nous n’utilisons plus de contenant à usage unique et sommes équipés en chiffons microfibre lavables.

Pouvez-vous revenir sur votre parcours pour l’obtention de l’Ecolabel ?

Tout d’abord, je tiens à rappeler que nous sommes la 4ème entreprise en France dans le secteur de la propreté et la 1ère en Ile-de-France à obtenir l’Ecolabel, qui est le seul aujourd’hui à être reconnu par les pouvoirs publics et par l’Union Européenne. 

Pour illustrer ce parcours, cela s’apparente à une certification ISO, il faut :

  • Documenter les achats de matériels correspondants à des critères Ecolabel, par exemple l’utilisation de matériaux microfibre réutilisables,
  • Justifier d’un travail sur des sites écolabellisés avec des produits eux aussi écolabellisé,
  • Avoir des véhicules correspondant à certains standards,
  • Tenir une comptabilité séparée et distinguer les prestations écolabellisée de celles qui ne le sont pas. 
  • Former les opérateurs

Tout cela mit bout à bout nous a permis d’être validé par l’Afnor lors de la réalisation de leur audit. Je remercie tout particulièrement Romain Bouyssoux du cabinet CRD formation, pour son aide précieuse.

Nous sommes également détenteur de la Palme Verte du développement durable (label développé par la Fédération des Entreprises de Propreté).

Actuellement, nous pouvons répondre aux critères Écolabel pour environ 85% des prestations annuelles.

Nous avons pour objectif d’écolabelliser un maximum de sites sur lesquels nous intervenons. Ce qui implique de grandes ressources humaines et financières. C’est pourquoi il serait difficile d’écolabelliser à 100% de notre clientèle.

Justement, qui fait appel aux prestations de Globe Cleaner ?

Bien que nous soyons uniquement basés en Ile-de-France, notre clientèle est très diversifiée. Nous travaillons par exemple avec Stuart, Wonderbox ou encore Lunii, trois entreprises aux secteurs d’activités très différents. Dans le secteur du retail, nous intervenons sur plusieurs sites de H&M, auprès des enseignes Cos, &Other Stories, H&M Home… Nous sommes également présents dans le secteur de l’automobile, grâce à quelques contacts que j’ai conservés… Nous avons enfin quelques clients dans l’agro-alimentaire, comme les Grands Moulins de Paris, ce qui indique que nos produits sont efficaces et normés pour l’usage dans ce secteur.

Enfin, bien évidemment, nous réalisons des prestations pour l’entretien des parties communes au sein de copropriétés en résidences privées ou copropriétés de bureaux et collaborons notamment à ce titre avec avec Aema Reim ou Telmma.

Chaque site nécessite une planification particulière. Dans certains cas, les prestations sont prévues pour 2 à 3 passages par semaine. Dans d’autres, il faut prévoir un entretien 7j/7.

Vous êtes client chez Softy Soft, pour quels besoins faites-vous appel à leurs solutions ?

Comme je viens de vous l’expliquer, chaque site nécessite une attention particulière. Nos salariés, agents de propreté, effectuent quotidiennement leurs missions aux quatre coins de l’Ile-de-France. Ils ne sont jamais au bureau au quotidien comme une entreprise classique. Softy Soft répond donc au besoin qu’a tout employeur de contrôler le temps de présence de ses collaborateurs.  En nous équipant de leur système de pointage à distance, nous contrôlons le temps de présence des intervenants dès leur arrivée sur site. Ces informations permettent ensuite d’éditer facilement les fiches de paie et d’établir un suivi sur la prestation réalisée.

Chez Globe Cleaner, que signifie pour vous « travail bien fait » ?

Le travail bien fait, c’est ce vers quoi nous cherchons à tendre au quotidien. 

Dans notre activité, cela signifie plus précisément, que nos équipes soient correctement encadrées, qu’elles aient accès à des formations et qu’elles disposent d’un matériel adapté.

Concrètement, cela se traduit par le passage régulier du manager auprès des agents d’entretien. Ainsi, grâce à ce suivi nous pouvons proposer des formations adaptées régulièrement, mettre à niveau le matériel et trouver rapidement des solutions de remplacement si nécessaire. 

Merci pour votre témoignage, que pouvons-nous souhaiter à Globe Cleaner pour l’avenir ?

À partir de fin 2023, nous souhaitons étendre nos prestations aux marchés publics. D’un point de vue logistique, ce type de chantier est paradoxalement plus simple à gérer car leur taille, souvent importante, permet de générer des économies d’échelle.

J’aimerais également vraiment conserver, au sein de Globe Cleaner, cette culture de la bonne humeur et de l’implication. C’est-à-dire travailler avec sérieux en prenant du plaisir. Je pense que c’est cela qui satisfait aujourd’hui nos clients, au-delà de la qualité des services rendus.

Je crois que nous délivrons un service dont nos clients ont réellement besoin. Avec la crise COVID, les entreprises de propreté qui sont plutôt des métiers de l’ombre, sont revenues petit à petit sur le devant de la scène.

Pour en savoir plus sur Globe Cleaner, rendez-vous sur https://globe-cleaner.com/

Pour en savoir plus sur les systèmes de pointage Softy Soft : https://www.softysoft.com/portfolio/badgeuse-sigfox/